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La facturation électronique modifie le rôle du Daf dans la sécurisation des données

Publié par Pitney Bows le | Mis à jour le

A date, le Daf est avant tout impliqué dans la fiabilité des données. La facturation électronique, à compter de 2024, va le solliciter sur un terrain plus large et plus complexe comme l'expliquent Pascale Duclos et Lucas Pantarotto de Pitney Bowes, éditeur d'une solution de facturation électronique.

Initiée depuis plusieurs années, la digitalisation, accélérée par la crise sanitaire, accentue l'exposition au risque cyber des entreprises. Ainsi, en 2022, le nombre des tentatives toutes fraudes confondues a augmenté avec un taux de réussite conséquent : 57% ! Au sein des tentatives, la fraude au faux fournisseur (ou faux IBAN) arrive au premier rang (Baromètre Fraude 2022, Allianz et DFCG). Si les grands groupes apparaissent comme des cibles de choix, les structures plus modestes sont aussi visées : 68% des entreprises réalisant un chiffre d'affaires entre 50 et 100 millions ont déclaré avoir été victimes de fraude avérée. Mais la sécurisation des données afin de contrebalancer l'exposition au risque cyber apparait « certes comme un sujet important mais dont la technicité rebute. Il n'est pas saisi à bras le corps, regrette Lucas Pantarotto, responsable national du développement commercial Solutions de Pitney Bowes, et lorsque le sujet est appréhendé, il relève avant tout de la DSI ». Or des données sécurisées, ce sont des données de qualité et protégées dans toutes leurs composantes.

La facturation électronique modifie le rôle du Daf

La prochaine mise en oeuvre de la facturation électronique rebat les cartes, d'abord parce qu'elle va conduire l'entreprise à traiter un plus grand nombre de données. Elle va aussi pousser le Daf à endosser un rôle différent, dépassant la seule dimension de gardien de leur fiabilité. « L'évolution est déjà amorcée ; qu'elles soient liées au business, aux valeurs financières de l'entreprise, à ses clients, fournisseurs ou partenaires le volume des données ne cesse de croitre et les sources de se multiplier » relève Pascale Duclos, directrice des solutions Pitney Bowes.

« Avec l'arrivée à compter de 2024 de la facturation électronique, les données externes vont devoir être partagées et le Daf va devoir participer à leur sécurisation », pointe Lucas Pantarotto. « La fiabilité de toutes les données va rester une priorité du Daf, c'est un fondamental, complètePascale Duclos. Mais la fonction finance va devoir s'intéresser à toutes les données et pas seulement à celles de l'outil comptable ». Et donc veiller à disposer de la bonne donnée, au bon endroit pour en permettre une exploitation optimale.

« L'échange de données avec l'extérieur qui emporte une exposition au risque cyber plus marquée ne semble pas effrayer les Daf, estime Lucas Pantarotto. Sans doute parce qu'ils savent pouvoir s'appuyer sur des prestataires de confiance ». Il n'en demeure pas moinsque « la facturation électronique en ajoutant des données dans le périmètre du Daf rend son rôle plus complexe. Le seul respect des exigences réglementaires ne suffira pas à garantir la sécurisation des données, prises dans une acceptation large : protection et exploitation ».

Facturation électronique et sécurisation : quels critères à prendre en compte ?

D'abord mieux vaut privilégier le recours à une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). Certifiée par l'Etat, une PDP respectera parfaitement la législation sur la facturation fournisseurs /clients et répondra aux exigences de protection des données partagées. Outre un applicatif validé par l'Etat, le Daf doit veiller à ce qu'une dimension métier soit bien présente dans la solution retenue. Cela signifie « un outil qui permet un schéma fluide de validation des factures, précise Pascale Duclos, et qui a la capacité d'absorber le développement de l'entreprise, par exemple son internationalisation, laquelle impose de disposer des formats requis les pays concernés ». Autre dimension métier : les règles de réconciliation. « La solution de facturation électronique Pitney Bowes proposera un ordonnanceur pour traiter de manière automatisée les facturations clients et fournisseurs. Validation de l'existence du fournisseur, des identités bancaires ou de la conformité de la réalisation de la prestation ou de la livraison, tout cela sera facilité », Lucas Pantarotto. Cet apport ne se limitera pas à la détection d'un éventuel faux fournisseur. « L'idée est de dépasser l'aspect réglementaire de la facturation électronique en se donnant les moyens de disposer de plus de visibilité sur le prévisionnel de trésorerie, de créer des cas d'usages de validation automatique permettant de se recentrer sur les achats stratégiques » éclaire Lucas Pantarotto. Avec à la clé un pilotage de l'activité affiné. C'est en ce sens que Pitney Bowes entend accompagner les entreprises dans leurs projets de transformation digitale.

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