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Quel est votre professionnel du chiffre idéal ?

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Experts-comptables, CAC, conseil financier... Le cabinet de conseil en alignement stratégique Day One et Daf Magazine ont conjointement mené une étude sur les attentes des Daf des PME-ETI vis-à-vis des cabinets du chiffre. Voici les principaux résultats.

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Les attentes vis-à-vis des experts-comptables varient selon le CA de l'entreprise

- 70% des répondants ont un expert-comptable.

- En dehors des services traditionnels (tenue des comptes et services de paie), on distingue clairement 3 types de conseil principalement attendus : d'abord et avant tout, un accompagnement sur la fiscalité (pour quasiment 9 répondants sur 10), du conseil juridique et du conseil social pour un peu moins d'un Daf sur deux (40%-.

Néanmoins, on constate des différences selon la taille de l'entreprise :

- Le besoin en conseil fiscal (83%/79% vs 50%) ou en conseil social (42%/43% vs 17%) par l'EC est extrêmement fort pour les entreprises de moins de 100 M€ de CA, mais, au-delà, cette attente est moindre par rapport aux EC, ce qui est normal puisque le Daf s'oriente dès lors vers des experts avocats fiscalistes ou avocats en droit fiscal.

- En revanche, c'est dans les entreprises de plus de 100 M€ de CA que l'attente est la plus forte pour du conseil en gestion d'entreprise ou encore pour du conseil en transaction, cession, transmission.

La réactivité, principal critère de choix d'un expert-comptable

- De loin, le principal critère de choix d'un expert-comptable est la réactivité : 9 répondants sur 10 l'ont cité dans leur top 3, et en pondérant les réponses, l"importance de la réactivité est de 2,07.

- La proximité est le 2e critère le plus important, cité par 4 répondants sur 10, avec une importance de 0,93.

- Le coût est le 3e critère le plus cité. Néanmoins, il n'est jamais cité en premier d'où une importance de 0,47, alors que l'expertise pluridisciplinaire, même moins citée, a une importance plus forte car elle est cité en 1 ou 2, quand elle est mentionnée.

Les CAC, attendus sur la fiscalité et le juridique

En dehors de la mission traditionnelle du commissaire aux comptes, on distingue clairement trois types de conseil attendus :

- un accompagnement sur la fiscalité (pour 1 répondant sur 3)

- un accompagnement sur le juridique (pour 1 répondant sur 4)

- un accompagnement sur les due diligence d'acquisition (pour 1 répondant sur 5).

Néanmoins, on constate des différences selon la taille de l'entreprise.

- C'est surtout dans les entreprises de plus de 100 M€ de CA que le CAC est prioritairement sollicité sur la fiscalité (38%), puis les due diligence (25%) et du social (13%), à égalité avec les vendors due diligence.

- Pour les plus petites structures, les attentes des Daf vis-à-vis de leur CAC portent sur la fiscalité et le juridique.

Le coût, principal critère de choix d'un CAC

- De loin, le critère de choix d'un CAC le plus cité est le coût (6 répondants sur 10). En revanche, il n'est pas le plus important, étant rarement cité en premier ou deuxième.

- L'expertise pluridisciplinaire (cité par 4 répondants sur 10 dans son top 3) constitue le deuxième critère le plus important (0,93).

- La proximité est le troisième critère le plus cité (4 répondants sur 10), mais le deuxième en termes d'importance (0,88).

D'un point de vue général, on trouve trois blocs de critères :

- le coût

- l'expertise pluridisciplinaire, la proximité, le conseil et la veille en matière d'évolution des normes de la profession pouvant impacter la société

- la capacité d'accompagnement à l'international/réseau, le prestige de la marque.

Au cours des deux dernières années, avez-vous fait appel à des cabinets de conseil financier ?

- Commissariat aux apports / à la fusion : 49% au moins une fois, 51 % jamais

- Due diligence d'acquisition : 40% au moins une fois, 60 % jamais

- Évaluation et expertise indépendante : 41% au moins une fois, 59% jamais

- Business plans : 28% au moins une fois, 72% jamais

- Vendor due diligence : 25% au moins une fois, 75% jamais

- Support au contentieux : 25% au moins une fois, 75% jamais

- Restructuration de l'entreprise : 22% au moins une fois, 78% jamais

- Gestion du BFR / cash management : 14% au moins une fois, 86% jamais

- Audit RSE/ESG : 8% au moins une fois, 92% jamais

- Independant business review (IBR) : 8% au moins une fois, 92% jamais


Pour quelles situations ?

- Due diligence d'acquisition : 25% une fois ; 13% entre deux et cinq fois; 13% plus de cinq fois

- Vendor due diligence : 50% une fois ; 0% entre deux et cinq fois; 0% plus de cinq fois

- Restructuration de l'entreprise : 14% une fois; 0% entre deux et cinq fois; 0% plus de cinq fois

- Support au contentieux : 14% une fois; 0% entre deux et cinq fois; 0% plus de cinq fois

- Évaluation et expertise indépendante : 25% une fois ; 13% entre deux et cinq fois ; 0% plus de cinq fois

- Commissariat aux apports / à la fusion : 0% une fois ; 38% entre deux et cinq fois ; 0% plus de cinq fois

- Business plans : 25% une fois ; 13% entre deux et cinq fois ; 0% plus de cinq fois

En revanche, aucun n'a consulté pour la gestion du BFR/cash management, l'independant business review (IBR) et l'audit RSE/ESG.

Focus sur le profil des répondants

- 9 répondants sur 10 travaillent dans une société française ;

- 4 répondants sur 5 sont dans des structures de moins de 250 personnes ;

- 9 répondants sur 10 sont dans une société qui réalise moins de 100 M€ de CA ;

- Le profil-type du répondant de l'étude est un Daf d'une société de moins de 250 personnes qui réalise un chiffre d'affaires inférieur à 100 M€.

- 3 répondants sur 5 ont une activité internationale.

- Les secteurs sociétés de services, télécommunications, médias et technologie ont fortement représentés.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l'article suivant : L'expert-comptable et le commissaire aux comptes idéaux selon les Daf

La rédaction

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