Pour gérer vos consentements :

N'ayez pas peur des outils de paiement modernes

Publié par Louis Chavanat le | Mis à jour le

Vous êtes-vous déjà demandé s'il y avait plus pratique que les chèques ou les virements ? Avez-vous pensé à la lettre de change relevée directe (ou lettre de change magnétique, traite magnétique/relevée) ? Aux billets à ordre électroniques, CB, cartes d'achat, cartes logées, au virement Sepa ?

Oui, évidemment, vous n’êtes pas nés de la dernière pluie ! Vous savez que les chèques se perdent, glissent derrière ces petites armoires basses qu’on ne déplace jamais parce qu’elles pèsent un âne mort, ou que les clients ne les envoient pas (« Le chèque est à la signature ! » qu’ils disent !). Alors, vous avez pensé au virement, au prélèvement, aux espèces… sans rien vraiment décider.

Le virement, c’est bien, mais c’est toujours à l’initiative du client. Et côté information, on n’a pas toujours les numéros de facture qu’il paie. Le lettrage est bien souvent manuel pour cette raison. Si on veut faire un lettrage automatique, le plus simple, c’est d’intégrer les RIB dans votre système d’information.

Pour mettre en place un prélèvement automatique, il faut des autorisations de vos clients. Seront-ils d’accord ? En plus de cela, pas de paiements partiels en cas de litige. Et vous ne serez informé d’un rejet de prélèvement qu’après la date d’échéance.

Et la lettre de change relevée directe ? La lettre de change magnétique ? La traite magnétique ? La traite relevée ? Des tas de mots pour dire la même chose. À l’initiative du fournisseur qui émet le document (le flux informatique, on est en 2012 !), elle est basée sur le concept de l’accord préalable : un accord est donné une fois pour toute en début de relation commerciale, et qui ne dit mot consent. Le client reçoit la facture, puis le relevé de sa banque lui indique l’existence de la traite qui arrive à échéance. S’il ne dit rien, le fournisseur sera payé. Si le client veut déclarer un litige ou un paiement partiel, il peut modifier la somme ou la date d’échéance. Et comme c’est le fournisseur qui a préparé le fichier bancaire, il peut prévoir un lettrage automatique.

Lettrage rapide, automatique… balance à jour… relance efficace… du temps à consacrer à vos clients… des clients satisfaits… vous rentrez dans le cercle financier vertueux de la relation commerciale.

Dans les outils de paiement modernes, on trouve aussi les billets à ordre électroniques, les cartes bancaires, cartes d’achat, cartes logées, le virement Sepa, la Riba en Italie, le recibo domiciliado en Espagne, etc. N’ayez pas peur de poser des questions !

La connaissance et la négociation des outils de paiement fait partie intégrante d’une relation commerciale de qualité.

Quant à la position qu’il faut avoir vis à vis de vos fournisseurs… on en parle le mois prochain ?

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